Alimentation et dépendance
Prise de poids et alimentation
Etude psychologique
Dans la société actuelle, l'obésité et le surpoids est un problème de santé publique majeur pour les pays développés et en développement. On peut notamment citer les États-Unis : on y considère un taux d'1/3 d'obèses chez les adultes. Ne nous fourvoyons pas pour autant, la France est aussi touchée, dont on conteste une répartition hétérogène en fonction des régions. Les régions Parisienne et Sud-Est sont les plus touchées avec environ 18% et 17,4% ( Rhône-Alpes + PACA).
Mais, qu'est ce que l'obésité ou le surpoids ? Comment peut-on qualifier une personne d'obèse ? Et surtout, quel rapport avec le cerveau ?
L'obésité, le surpoids, définitions et applications
L'obésité ou le surpoids sont tous deux des problèmes de corpulence. On définit cela grâce à ce que l'on appelle l'IMC, l'Indice de Masse Corporelle. Sa formule mathématique est :
IMC = poids(kg) / taille(m)²
Le qualificatif « surpoids » ou « obèse » est attribué en fonction de la valeur obtenue. Ainsi, une personne possédant un IMC entre 25 et 29,9 et en surpoids. Au dessus, elle est obèse, et cette obésité se décline en 3 classes (I puis II puis III), qui évolue tous les 5 points. Toute personne possédant un IMC > 39,9 est considéré comme obèse de classe III.
Cependant on doit distinguer plusieurs types d'obésité :
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L'obésité androïde, où l'excédant de masse graisseuse est stockée dans la partie supérieure, entraînant de graves maladies cardiovasculaires, de l'hypertension ...
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L'obésité gynoïde, où l'excédant de masse graisseuse est stockée dans la partie inférieure du corps où les conséquences sont un peu moins graves (qui vont tout de même jusqu'aux problèmes articulaires et à la perte d'autonomie).
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L'obésité généralisée, combinant les deux précédant. Les risques pour la santé sont alors très importants.
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On peut aussi citer l'obésité infantile, qui est souvent bien moins graves, puisque normale la première année. En revanche, si elle persiste dans la période d'1 à 6 ans, ou l'enfant, par son activité, est censé s'affiner, alors il faudra faire attention à l'avenir, car l'enfant présente certaines disposition à l'obésité. (Si l'alimentation reste cohérente, évidemment).
Enfin, il faut distinguer trois causes de cette obésité, et c'est là où se forge la différence fondamentale d'une obésité :
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Il y'a l'obésité sociétale, dont on connais pas l’origine mais la sédentarité et un mauvais choix de la nourriture semblent être des facteurs aggravants .
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L'obésité héréditaire, où il s'agit là d'une maladie génétique (mutations dans les protéines impliquées dans la communication entre les neurones)
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L'obésité que l'on qualifierait de psychologique, qui s'apparente à une addiction alimentaire violente.
On s’intéressera notamment à cette dernière, puisque c'est d'un point de vue psychologique qu'on traitera l'addiction alimentaire menant à l'obésité.
D'où peut provenir une addiction alimentaire d'un poit de vue psychologique ?
L'addiction alimentaire, une pente dangereuse vers le surpoids
« L'obésité, une addiction alimentaire ? N'importe quoi , ça existe pas, ce sont des excuses, des anneries, c'est la société qui nous fait prendre du poids, avec tous ces fast-food ! », m'a-t-on répondu après quelques questions posées dans la rue.
Une définition :
Une addiction alimentaire chez une personne se définit par une impossibilité de cette dernière d'arrêter de manger. Elle ne peut s'en empêcher, et chez certaines personnes, cela peut entraîner une prise de poids très importante, voir l'obésité. Malheureusement, la personne addicte ne se contrôle pas réellement, puisqu'elle n'a même pas conscience de l'être ... Cette addiction à le même effet que l'addiction à une drogue, ou à l'alcool !
Et, c'est souvent le cas, l'addiction tourne autour du sucre (ou des sangliers pour certains).
Émotion et alimentation
Bien que des facteurs extérieurs interviennent principalement dans l'alimentation d'une personne, les émotions sont aussi un facteur très important.
En effet, selon certains états, une personne va consommer plus ou moins de sucre, de gras etc...
Par exemple, lors d'une phase de perte de confiance en soi, de perte d'espoir, la personne va se réfugier la plupart du temps dans des mets sucrés, pour combler le manque qui s'est formé en elle. Ce réflexe provient souvent de l'enfance : les parents peuvent consoler ou récompenser un enfant en lui donnant un gâteau, un bonbon. De là s'établit une forme de lien entre « bien-être » et « sucré », dans ce cas. C'est le circuit de la récompense qui est mis en œuvre.. On trouve dans la nourriture un certain réconfort. Il est donc logique qu'avec certains état émotionnels (stress, fatigue, peur, colère..) s'établissent une addiction alimentaire pour contrebalancer la frustration liée à ces sentiments.
Cependant, certaines personnes, malgré leur mode vie parfois compliqué, ne tombent pas dans cette addiction, sans aucun apprentissage.
On peut alors se demander si, dès l'enfance, des personnes ont un comportement précurseur d'une addiction alimentaire, et donc d'une prise de poids future.
Le test du Marshmallow et l'addiction à la nourriture
Cette expérience, menée en 1968 par le scientifique Walter Mischel consiste à placer un enfant d'environ 5 ans devant un choix : soit il mange un marshmallow immédiatement, soit il en a deux s'il patiente 15 minutes. Des corrélations ont été induites entre réussite dans la vie, et choix de l'enfant (il réussira souvent mieux sa vie si il choisit les deux marshmallow). C'est très réducteur mais en gros, c'est ça.
Mais quel rapport avec l'addiction alimentaire ?
Et bien ce test montre que la volonté, ici la maîtrise de soi et l'habilité cognitive, est en partie innée chez les êtres humains, mais qui peut-être acquise avec le temps et l'expérience. La volonté se travaille et peut évoluer, ce n'est pas une chose immuable. Ceci est décrit dans le livre du scientifique sus-nommé. L'addiction alimentaire peut donc aussi provenir d'un défaut de volonté : la personne n'est pas capable de résister à l'appel de son désire. Même si la personne sait qu'elle en n'a pas nécessairement besoin, elle ne peut s'empêcher de le consommer par, ce qu'on appelle, « pure gourmandise ». A ce stade là , ce n'est plus l'estomac qui réclame mais le cerveau. Par la suite, cela peut entraîner certains cas d'obésité.
Pour conclure :
Bien que l'obésité soit notamment sociétal et génétique, certains cas s'expriment par des formes de perturbations psychologique. Aucun lien n'a encore été fait entre par exemple dépression et obésité (deux cas qui sont souvent associée dans l'esprit des gens), mais certains traumatismes ou certaines frustrations peuvent expliquer une prise de poids rapide et incontrôlée, notamment avec des facteurs extérieurs influençant l'état émotionnel de la personne.
Certaines personnes ont aussi des prédispositions pour être plus ou moins résistant à cette tentation, même s'il est possible d'apprendre à se contrôler. On ne peut pas encore parler de trouble de psychologique ou de maladie mentale pour une obésité, même si cela s'y apparente parfois.